Un panneau solaire photovoltaïque est une surface plate qui permet de convertir l’énergie produite par les rayons du soleil en électricité. Cette électricité est considérée comme renouvelable puisque sa source, le soleil est inépuisable. Elle n’a donc pas besoin d’un combustible pour être créée. En cela, elle s’oppose aux centrales à gaz et à charbon, basées sur la combustion d’énergie fossile ou à la production d’électricité nucléaire fondée sur l’uranium.
Installé sur un toit ou au sol dans un jardin, un panneau photovoltaïque fonctionne, en journée, grâce à la lumière du soleil. Les cellules de silicium vont capter les rayons solaires pour les transformer en électricité. Plus précisément, elles vont générer un courant continu. Or, ce courant continu est inapte à la consommation des équipements électrodomestiques. En effet, ils ne le “digèrent” pas.
C’est pourquoi, l’installation de panneaux solaires incluent toujours un onduleur photovoltaïque. Il s’agit d’un petit appareil qui change le courant continu en courant alternatif. Il existe deux types d’onduleur : l’onduleur central et le micro onduleur.
La composition d’un panneau solaire varie évidemment d’une marque à l’autre. Mais, globalement, ils sont composés sur le même modèle, comme l’indique le schéma ci-dessous. Ils contiennent :
Le silicium est une matière présente dans le sable, dans le quartz et dans d’autres minéraux. Très abondante sur terre, elle est considérée comme l’élément le plus répandu sur terre après l’oxygène. Il y en a donc à profusion. Chauffé à plus de trois mille degré, puis purifié, le silicium permet de créer les cellules solaires qui constituent le panneau photovoltaïque.
A l’heure actuelle, il existe deux grands types de panneaux solaires :
Un panneau monocristallin est fabriqué sur la base d’un seul cristal de silicium. A l’inverse, le panneau polycristallin assemble en son sein plusieurs cristaux de silicium.
Plus difficile à produire, un panneau solaire monocristallin présente en général un rendement 20% supérieur à un panneau polycristallin de même taille. D’autre part, d’un point de vue architectural, les panneaux monocristallins sont souvent jugés plus esthétiques.
Un panneau solaire est un objet qui résiste à l’épreuve du temps. En effet, si l’on en croit le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire la durée de vie d’un panneau photovoltaïque est “estimée entre 25 et 30 ans”. Et au bout de toutes ces années, rien n’est perdu ! La filière photovoltaïque est très organisée selon le mode de l’économie circulaire.
D’après l’organisme de recyclage des panneaux solaires en France, les modules photovoltaïques présentent un taux de valorisation de 94,7%. Le silicium, réutilisable quatre fois, permettra de produire de nouveaux panneaux. Le verre, recyclable à l’infini pourra être valorisé sous forme d’emballages ou d’objets. Il en va de même pour l’aluminium présent dans le cadre. Les 5,3% restants correspondent au plastique encore difficilement recyclable.
L’autoconsommation solaire consiste à consommer l’électricité produite sur son toit grâce à un ou des panneaux photovoltaïques. Et oui, il est possible de consommer sa propre électricité verte !
Installer des panneaux solaires photovoltaïques, c’est aussi un bon moyen de réduire le montant de ces dépenses en énergie. En effet, en utilisant l’électricité que vous produisez, vous ne consommez pas l’énergie vendue par votre fournisseur historique d’électricité.
A l’heure actuelle, 1 kwh produit en autoconsommation solaire, c’est à dire en installant des panneaux solaires sur son toit, revient à 0,09 euros. A l’inverse, un 1 kWh acheté à un fournisseur d’électricité est estimé entre 0,15 et 0,18 euros. L’électricité photovoltaïque est donc deux fois moins chère que l’électricité “réseau”.
En plus, pour permettre aux consommateurs de faire encore davantage d’économies, certaines entreprises, telles que ENERWIN, proposent des gestionnaires d’énergie. Ces systèmes de monitoring vous aident à suivre votre consommation mais également à l’optimiser. Connectés à vos panneaux solaires, ils déclenchent vos appareils électriques au moment où il produisent de l’énergie. Grâce à cela vous pouvez réduire jusqu’à 70% vos factures d’électricité.
Enfin, si vous ne consommez pas tout, vous pouvez revendre votre énergie photovoltaïque à EDF OA (obligation d’achat solaire d’EDF). Le prix de rachat d’EDF OA Solaire fixé par l’Etat est de 0,10 € par kWh sur 20 ans et EDF ne peut se nier à vous acheter votre électricité. Vous êtes donc gagnant sur tous les tableaux !
La puissance d’un panneau solaire se mesure en watts-crêtes (Wc) ou kilowatts-crêtes (kWc). Pour faire un parallèle, les kWc sont comme les chevaux d’une voiture. Bien entendu, la puissance varie d’un modèle à l’autre. Pour calculer, il faut exposer le panneau photovoltaïque dans les meilleures conditions qui soient, à savoir :
Le rendement d’une installation en autoconsommation correspond à la quantité d’électricité produite par le panneau solaire en fonction de l’énergie reçue. Pour faire simple, il s’agit de la production de votre panneau solaire en conditions réelles. Pour mesurer le rendement, il faut prendre en compte quatre grands critères :
Objectivement, le calcul à faire à la main n’est pas forcément très simple. C’est pourquoi, ENERWIN a mis en place un simulateur d'autoconsommation qui vous permet de mesurer la rentabilité de votre potentielle installation photovoltaïque.
Avant de poser les panneaux solaires, il faut d’abord passer quelques étapes. Tout d’abord, il vous faudra faire venir chez vous un installateur. Ce dernier se chargera de réaliser une étude terrain pour estimer le potentiel solaire de votre logement mais aussi le coût des travaux. Ainsi, il pourra établir un devis personnalisé. Cela vous permettra de déterminer l’investissement de départ pour votre centrale solaire.
Ensuite, vous devrez déposer en mairie une déclaration de travaux. La mairie dispose alors d’un mois pour accepter ou non votre demande. Sans retour de sa part, cela signifie que vous avez le feu vert ! Puis, il faudra faire une demande de raccordement à ENEDIS pour relier vos panneaux au réseau électrique français. Ce n’est pas forcément une étape obligatoire. Mais, sans cela, impossible de revendre votre électricité à EDF. Enfin, il vous faudra simplement obtenir le Consuel indiquant que votre installation électrique répond aux normes de sécurité.
Ces démarches, si elles vous paraissent lourdes, peuvent très bien être gérées par ENERWIN. Il faudra simplement qu’il le précise dans le devis.